Urban Rivals est un jeu de cartes en ligne qui rassemble des millions de joueurs dans le monde entier. Le studio MAKMA réalise la BD qui met en scène l’univers de ce jeu. Plus de 200 pages ont déjà été publiées en webisodes gratuits sur le site du jeu. Depuis 2011, la BD a changé de format : 46 planches couleur, couverture cartonnée et publication uniquement en librairie aux éditions Kantik.
En couverture, l’affiche du Fils de Frankenstein m’attrape de plein fouet. « Bonne pioche », je me dis. Et effectivement, dès que je commence à feuilleter l’ouvrage, je ne suis pas déçu. Après une intro qui remet en perspective tous les travaux qui vont suivre, le livre reproduit des dizaines et des dizaines d’affiches de films. Des affiches peintes. Un vrai régal pour les yeux.
Artemus Dada est un chamane dont les muscles sont l’esprit. Doté d’un Q.I. impossible à mesurer, son cerveau lui permet d’associer des idées venues de partout et de nulle part à la fois. Théoricien holistique et heuristique de la BD de super-slips, Artie est un génie méconnu que je vous invite à découvrir.
Dimanche 15 mai, je serai en rencontre / dédicace à Livry-Gargan en Seine Saint-Denis. Le thème de ces rencontres BD est le manga. Plusieurs expositions sont prévues, ainsi que des conférences et des dédicaces. Il y aura même un concours de cosplay !
Dans Alan Moore’s Writing for Comics, le scénariste britannique souligne l’importance des transitions entre les scènes. Selon lui, les transitions sont les maillons faibles de la chaîne narrative. Il faut veiller à ne pas faire sortir un lecteur de sa lecture lors d’une transition. Pour cela, plusieurs dispositifs pour adoucir les transitions sont à la disposition de l’auteur.
Moore remarque que les années 80 ont vu l’arrivée d’une certaine qualité de narration cinématographique, il insiste sur le fait que la BD ne doit pas se limiter aux outils du cinéma. En effet, elle ne peut rivaliser dans le mouvement et dans le son : il faut aller au-delà. Inventer des outils qui soient propres à la BD.
Alan Moore insiste : un bon comic book doit présenter une idée. Sans cette idée, c’est une coquille vide. Une belle coquille, pourquoi pas, mais qui sonnera creux. Examinons un peu les comics du scénariste anglais pour voir quelles idées il nous propose.
Dans l’essai « Alan Moore’s Writing for Comics » écrit au milieu des années 80 par le scénariste anglais, nous découvrons comment l’auteur développe un projet de comic book. Comment et surtout pourquoi car, pour Alan Moore, tout commence par une idée de départ : il faut penser la BD. Il faut la penser afin de créer une œuvre pertinente. Une histoire qui a réellement un sens. Une histoire utile.
Depuis le début du mois de février, je travaille sur la traduction d’un bouquin passionnant à propos du scénariste de comics le plus talentueux de tous les temps : Alan Moore. Je me lève avec Alan Moore. Je passe ma journée avec Alan Moore. Je mange du Alan Moore. Je chie du Alan Moore. Et je me couche avec Alan Moore.
Dimanche 10 avril 2011, je serai en dédicace au festival BD de Chevanceaux (Charente Maritime). Avec moi sur le stand MAKMA : Ben Basso, Denis Lapierre et Samuel Ménétrier.
Scénariste manga/webtoon et traducteur de comics, je supervise au sein du studio MAKMA toutes les étapes de la création d'une bande dessinée : script, storyboard, crayonné, encrage, colorisation, lettrage. J'interviens également comme conférencier, animateur et formateur sur le thème de l'écriture BD, de la culture comics ou des mangas. Passionné par la liberté d'expression et la défense de la langue française, je m'intéresse particulièrement aux progrès de l'intelligence artificielle. à ses promesses et aux menaces qu'elle fait peser sur notre civilisation.
