Cet été, j’ai emmené avec moi des devoirs de vacances. Hormis « la Dramaturgie » d’Yves Lavandier (j’y reviendrai), j’ai aussi étudié un ouvrage fondateur que j’avais repéré dans les bibliographies des œuvres de Jim Lainé ou de Faly Stachak, par exemple : Morphologie du Conte, de Vladimir Propp.
La morphologie, c’est l’étude des formes. Le travail de Vladimir Propp a donc consisté à étudier non pas le contenu des contes folkloriques mais le contenant, c’est-à-dire la forme extérieure des contes. Leur structure globale.
Les éléments constants du conte sont les fonctions des personnages : quels que soient ces personnages et quelle que soit la manière dont ces fonctions sont remplies. Les fonctions sont les parties constitutives fondamentales du conte.
Le nombre des fonctions que comprend le conte merveilleux est limité. La succession des fonctions est toujours identique. Si une fonction manque, son absence ne change pas l’ordre des autres. Tous les contes merveilleux appartiennent au même type en ce qui concerne leur structure.
Les différentes fonctions. On distingue plusieurs parties dans un conte : la partie préparatoire, le nœud de l’intrigue, l’intrigue elle-même, jusqu’au dénouement.