La Mort en Marche : tel était le titre de la première édition de la série Walking Dead aux éditions Semic, dont j’étais déjà le traducteur. La semaine dernière, j’ai enfin eu l’opportunité d’aller dans mon comic shop favori (l’Antre des Dragons à Bordeaux). J’ai pu acheter les comics qui s’entassaient dans mon paquet de réservations. C’est toujours un sentiment unique de tenir une pile de fascicules fraîchement achetés, pleins d’histoires inexplorées et de personnages hauts en couleur (ou en niveaux de gris). J’ai donc fait mon retour triomphal dans le monde cruel des zombies avec une pile de comics sous le bras. Me voici à Woodbury, théâtre macabre de la brutalité humaine et de l’horreur sans limites.
La vengeance sanglante du Gouverneur : les zombies ne sont rien comparés à lui
Mon comic shop : figurez-vous que je n’y étais pas allé depuis si longtemps que j’avais pas moins de 5 épisodes de Walking Dead à lire. La tournure sombre que prenait la série avec le groupe de Rick confronté à l’insidieux Gouverneur de Woodbury m’a instantanément accroché. Donc hier soir, je me suis tapé les #30 à #34 à la suite. Eh ben, je peux vous dire que ça barde méchamment. Entre la brutalité humaine sous sa forme la plus cruelle à Woodbury, les tortures infligées à Michonne et le désespoir d’une évasion, les épisodes étaient remplis d’une tension insoutenable.
De la tuerie, je vous dis. Et je ne parle pas seulement des hordes de zombies. La véritable horreur, je l’ai ressentie en voyant les agissements du Gouverneur et en suivant les efforts désespérés de Rick et de son groupe pour survivre.
Apocalypse Soon : une traduction sanglante en préparation chez Delcourt
Il y a quelques semaines, j’ai rendu ma traduction pour les 12 premiers numéros de la série en VF chez Delcourt. Alors que je me rappelais encore de la puissance de ces épisodes initiaux, j’ai été étonné par la manière dont l’histoire a continué à se développer et à me surprendre. S’il y a une justice dans le milieu de la BD, ces deux premiers volumes (6 épisodes chacun) vont cartonner et les lecteurs français pourront se délecter en 2009 des scènes qui m’ont tenu en haleine hier soir (j’étais surexcité, après, j’ai pas pu dormir).
Kirkman met la mort en marche
Robert Kirkman, c’est vraiment un putain de scénariste… Chaque épisode qu’il écrit est un chef-d’œuvre en soi, plein de tension, d’horreur et d’une humanité brutale qui vous accroche dès la première page. Chaque personnage est façonné par la douleur, la perte de ses proches et la lutte pour l’espoir, ce qui rend chaque moment du voyage encore plus poignant. Ce ne sont pas seulement des bandes dessinées sur les zombies – ce sont des histoires sur les gens, sur la survie et sur ce que cela signifie d’être humain dans un monde post-apocalyptique. L’année à venir promet d’être incroyable pour les fans français de la série zombiesque. On se retrouve à la fin de la route, là où les vivants continuent de lutter pour survivre dans un monde gouverné par les morts. C’est une route que j’ai hâte de continuer à parcourir.