Les questions à se poser quand on écrit un scénario
Comment se termine l’histoire que vous écrivez ? Est-ce dû au temps qui s’épuise (comme un compte à rebours) ou à un manque d’options (comme un choix final désespéré) ? Le personnage principal de votre histoire réussit-il à atteindre son objectif (comme vaincre l’antagoniste) ou échoue-t-il dans sa mission (comme un plan qui ne fonctionne pas) ? À la fin de votre récit, votre personnage principal se sent-il bien ou mal au sujet de ses choix et de son parcours ? Quel est le principal sujet de votre histoire ? S’agit-il d’un problème, d’une action, d’une attitude ou de manipulations ? Qu’est-ce qui préoccupe tous vos personnages dans votre récit ? Quel est le grand problème au cœur de votre histoire et qui concerne tous vos personnages ?
Ces questions sont conçues pour vous aider à structurer votre histoire, à comprendre comment elle se termine, comment vos personnages se sentent et quels sont les principaux défis auxquels ils sont confrontés.
Comment se conditionner à l’écriture en écoutant de la musique
Dans une entrevue avec le magazine Writing Magazine, la romancière Santa Montefiore donne un conseil sur comment rapidement s’immerger dans l’écriture lorsqu’on dispose de peu de temps. Son astuce : la musique.
Elle écoute en boucle la même piste musicale. Chaque livre qu’elle écrit est associé à un morceau de musique particulier. Ainsi, cela la replonge immédiatement dans l’histoire. Montefiore dit : « Si je n’ai que trente minutes pour écrire, je mets la musique et je suis instantanément replongée : ça m’aide énormément. C’est comme une bande originale de film. Le film peut être bien sans musique, mais avec, il devient vraiment émouvant. Écrire avec de la musique renforce mon ressenti. »
Conseil pratique : si d’autres personnes sont autour de vous pendant que vous travaillez, utilisez un casque !
De la suspension d’incrédulité dans les fictions
Écrire de la fiction, c’est inviter le lecteur dans un monde que vous avez créé. Pourtant, un seul élément irréaliste peut briser cette illusion. Des œuvres majeures, comme Le Seigneur des Anneaux, intègrent des éléments réels pour renforcer leur crédibilité. Par exemple, la langue elfique de Tolkien est inspirée du gallois.
Les détails donnent de la vie à votre récit. Un lieu familier ou une expérience universelle aident le lecteur à s’identifier, même dans un cadre fantastique. Pour créer une suspension de l’incrédulité, narrez directement ou présentez la situation à travers d’autres personnages.
Maintenir la suspension de l’incrédulité est essentiel. Une petite erreur peut rompre l’illusion pour le lecteur.