En 2026, j’aurai l’âge qu’avait mon père lorsqu’il est mort, emporté par son cinquième infarctus ; pour ma part, j’ai un autre projet pour mes 52 ans : 52 courses !
De têtard à sportif
D’asthmatique dispensé de sport à écrivain-athlète, mon parcours sportif a été semé d’embûches, et j’ai soigneusement pris soin de tomber dans chaque piège possible afin d’agrémenter ma collection de blessures. Enfant, je lisais bien plus que je ne courais, mon asthme et mes hospitalisations pour raison respiratoire me donnant un magnifique prétexte pour échapper aux cours d’EPS à l’ancienne. Cependant, rien n’a jamais pu éteindre ma flamme pour le foot – joué avec les copains, à mon rythme, et toujours accompagné de ma fidèle Ventoline.
Le tournant de la quarantaine
La véritable métamorphose s’est produite à 40 ans, lorsque j’ai organisé un grand tournoi de foot avec mes amis. Pris dans l’engouement, je me suis mis à courir pour tenir le coup lors des matchs du vendredi soir, puisque j’avais repris cette activité. Cette nouvelle passion pour la course n’a pas été sans obstacles, les blessures se succédant. Mais après une opération du genou suite à un ménisque déchiré, je suis plus en forme que jamais.
L’ombre du destin, un puissant stimulant
Mon père est mort à 52 ans, un âge qui, pour moi, est une frontière invisible à franchir. Son histoire est celle d’un sportif invétéré, dont la carrière a été stoppée net par un accident de voiture à l’âge de 22 ans. Cet accident a engendré une série d’événements qui ont mené d’une part à ma naissance (mon charmeur de père ayant séduit son infirmière), et d’autre part à trente ans de souffrances physiques pour lui. Malgré tout, il a repris sa vie de sportif avec deux barres en platine dans le dos, jusqu’à ce que son cœur lâche à 52 ans, après son cinquième infarctus.
52 ans, 52 courses : le défi ultime
Alors que je m’approche de l’âge fatidique, je sens le besoin de défier ces limites qui ont marqué ma vie. Je ne courais pas quand j’étais gosse. Je ne faisais pas de sport. Mon père est mort à 52 ans, et à cet âge-là, je compte battre tous mes records : en 2026, je veux courir 52 courses, soit une par semaine. Des marathons, des semi-marathons, des 10 kilomètres, des triathlons. Partout : en France, aux USA, sur l’île de la Réunion, dans les endroits les plus exotiques possibles.
Un projet communautaire
Ce projet « 52 ans, 52 courses », je ne veux pas le vivre seul. J’espère être accompagné : par ma famille, mon épouse, mes enfants, mes amis, mes collègues du studio MAKMA… Car c’est une aventure humaine avant tout, que j’ai baptisée #52ans52courses.
52 ans, 52 courses : à vos marques, prêts…
Il me reste deux ans et demi avant mon cinquante-deuxième anniversaire. La préparation commence aujourd’hui, et je peux vous dire que ça va être la folie ! Restez connectés, et suivez mon aventure sur ce blog et sur le site dédié à ce challenge (bientôt en ligne). Courir contre les limites, les dépasser et vivre pleinement – c’est le défi que je me lance, et j’espère vous voir à mes côtés sur la ligne de départ (ou sur un terrain de foot 5v5, ça me démange).