Taxer le travail et la production de richesse : une absurdité économique

Fiscalité

Il est important de clarifier ma position idéologique avant d’entrer dans le vif du sujet. Contrairement aux libertariens, qui prônent une réduction drastique de l’État, voire son abolition dans certaines sphères, je suis libéral. Le libéralisme ne rejette pas l’existence de l’État mais cherche à optimiser son rôle pour qu’il garantisse les libertés individuelles, tout en maintenant un cadre propice à la prospérité. Cela signifie que l’État doit assurer la justice, la sécurité et l’ordre public, mais aussi créer un environnement favorable à la croissance économique sans entraver inutilement l’initiative privée.

Pourquoi la taxation du travail et de la production est contre-productive

Le principe de la fiscalité est simple : elle décourage ce qu’elle taxe. Si on veut limiter une pratique, on l’alourdit fiscalement. C’est ainsi que nous appliquons des taxes sur les cigarettes pour réduire la consommation de tabac ou des taxes environnementales pour limiter la pollution. Pourtant, nous faisons exactement l’inverse avec le travail et la production de richesse.

  • Taxer le travail dissuade les gens de travailler davantage ou de chercher à mieux rémunérer leur effort.
  • Taxer les entreprises rend leur compétitivité plus difficile et freine l’embauche.
  • Taxer l’épargne et l’investissement empêche le développement de projets à long terme.
  • Taxer la consommation diminue le pouvoir d’achat et ralentit l’activité économique.

Toutes ces activités sont pourtant bénéfiques pour la société. Il est donc absurde de les décourager par des taxes.

Des alternatives intelligentes à la taxation du travail

Nous avons besoin d’un système fiscal qui finance efficacement les services publics tout en favorisant la croissance. Plusieurs alternatives existent :

  • Taxer le crime : les amendes et sanctions contre les comportements nuisibles à la société sont une source de financement logique et juste. En décourageant les infractions, elles contribuent à un environnement plus stable et sécurisé.
  • Taxer les activités nocives : certains produits et services nuisent à la santé ou à l’environnement : tabac, alcool, pollution industrielle, etc. Taxer ces activités permet de limiter leurs effets néfastes tout en générant des revenus pour l’État.
  • Taxer les ressources naturelles (taxes d’exploitation) : les ressources naturelles, héritées de la planète, font partie du bien commun. Leur exploitation par une entité privée est donc taxable de manière parfaitement logique. Une fiscalité sur leur utilisation incite à un usage plus efficace et limite le gaspillage, tout en garantissant une juste redistribution des richesses qu’elles génèrent.
  • Taxer la valeur des terrains (Land Value Tax) : contrairement aux impôts sur le travail ou l’entreprise, la LVT ne pénalise pas la création de richesse. Elle permet d’optimiser l’utilisation des terres et de réduire la spéculation immobilière tout en assurant un financement stable pour les services publics.

Une réforme fiscale pour une économie libérée

Il est temps d’en finir avec un système fiscal punitif qui freine la croissance et l’emploi. Une fiscalité repensée, libérée des impôts qui freinent le travail et l’initiative, permettrait de relancer l’économie, de résoudre la crise du logement, de réduire la pauvreté et de garantir un financement stable pour l’État.

Taxer le travail et la production de richesse : une absurdité économique !
Taxer le travail, c’est décourager la production de richesse : c’est une absurdité économique !

La France doit sortir d’un modèle où l’État décourage ce qui devrait être encouragé. Il est possible de financer efficacement nos services publics sans entraver la production de richesse. Pour cela, nous avons besoin d’une politique pragmatique, ambitieuse et tournée vers la prospérité de tous.