L’atterrissage est toujours rude, après le FIBD Angoulême. Je pourrais vous raconter cette édition en détail, comme la précédente, mais à quoi bon. C’est un petit peu comme une colonie de vacances. On se fait des amis pour la vie, qu’on ne reverra peut-être jamais. Sauf à la colo d’après. Et bien sûr, chaque semaine, au moins par e-mail, puisque c’est toute l’année qu’on travaille ensemble. Chacun chez soi, devant sa bécane.
Le travail d’auteur de BD est génial, mais il reste fondamentalement solitaire. Les festivals BD, les salons du livre, ce sont autant de petites bouffées d’oxygène qui nous permettent de faire autre chose que d’écrire sur un clavier.
Je ne me plains pas. J’ai une vie extraordinaire. Je m’éclate dans mon boulot. Que ce soit en écrivant les aventures d’Hugo et Majid de Z United ou en traduisant les dialogues de Rick et de Negan dans Walking Dead.
Tout seul devant mon ordi, je m’amuse bien. Mais putain, qu’est-ce que je m’amuse mieux quand je suis sur la piste de danse du Magic Mirrors avec mes potes du studio MAKMA.
C’est quand, le prochain festoche, déjà ?