Je poursuis mes prises de notes après la lecture du livre d’Alain Bellet « Écrire un roman policier ». Aujourd’hui,voici quelques définitions et quelques listes.
Le roman noir dénonce un fait sociétal. Il donne à voir l’état du monde. En fait, l’aventure délictuelle sert de prétexte. Les aventures de Sam Spade (Dashiell Hammett) en sont un exemple représentatif.
Le roman de cambriolage met en scène un voleur intrépide qui est souvent un personnage plaisant, humain, altruiste, enchanteur. Exemple : Arsène Lupin.
Le roman policier historique permet de découvrir une autre époque. Il recompose des contextes sociaux ou politiques. Les figures imposées sont en toile de fond : tyrannie d’une caste, d’un groupe, d’une politique d’État, d’une société, d’une secte, réaction humaniste contre la haine distillée, combat pour la vérité et contre le mensonge d’État, contre le mensonge à son propre égard.
Pour pimenter le roman, l’intrigue doit prendre soin d’empiler les conflits extérieurs qui gènent la quête de vérité du protagoniste, ainsi que des conflits interpersonnels et intérieurs (états d’âme contradictoires du protagoniste).
Les matériaux du texte : les réalités environnantes, la mémoire collective, la mémoire individuelle, le vécu, les affects symboliques et conceptuels, la langue.
Les parts mouvantes de l’écrit romanesque : l’imaginaire, l’intrigue, la réalité (la documentation), les idées (l’auteur qui s’exprime), le travail d’écriture.
Les ingrédients de base pour écrire une nouvelle : situation de départ, personnage principal, perturbation inattendue, élément perturbateur permettant la mise en tension, corps d’histoire, fin ménageant une surprise.
Lisez a première partie de cet article ici : « écrire un roman policier ».
Lisez la dernière partie de cet article ici : « quelques règles pour le polar ».