Dans son livre « On Writing », Stephen King commence par nous raconter ses souvenirs d’enfance. Comment il a été élevé par une mère seule, trimballé de ville en ville, de baby-sitter en baby-sitter, etc. Il nous parle de la fois où l’une de ses gardiennes (celle qui lui pétait dessus) l’a enfermé dans un placard où il s’est vomit dessus.
Son frère aîné faisait des conneries, du genre monter sur le toit ou tenter des expériences scientifiques qui font sauter le courant dans tout le quartier. Souvent malade, le petit Stephen a beaucoup manqué l’école. Il en profitait pour lire des comics et des romans pour la jeunesse.
Son plus grand ennemi était l’ORL qui lui débouchait l’oreille, lui faisant endurer la pire douleur qu’il ait connue de sa vie. Il nous parle de tous ses souvenirs, de toutes ces petites choses qui ont fait de lui un des maîtres du macabre : sa première cuite, sa femme qui porte des vrais bas, son collègue de job alimentaire qui a des crochets à la place des mains, son intérêt pour les films d’horreur…
Son essai sur l’écriture proprement dit est bourré de bons conseils. J’y reviendrai plus tard. Sa conclusion ressemble à la première partie, c’est un post scriptum à son curriculum vitae, si vous voulez. Il y narre sobrement l’accident de voiture qui a failli lui coûter la vie en 1999. Je ne savais même pas qu’il avait été renversé par un chauffard : je l’ai appris dans ce bouquin. Dire que j’achetais tout ce qu’il écrivait… jusqu’en 1999.
Je me suis sérieusement remis à King, là. J’ai dix ans de retard à rattraper avec un vieux pote. Allez, hop, au boulot !