On apprend en copiant. La difficulté est de savoir qui copier. Ceux qui ont réussi ? Pourquoi pas ? Ceux qui se sont plantés ? On peut toujours apprendre d’un échec, même de celui d’un autre : ça fait moins mal.
Jérôme Wicky, confrère scénariste, traducteur de comics et néanmoins ami, m’a mis entre les mains la biographie « non autorisée » de Stan Lee. Après l’avoir gardée au chaud pendant un an, à le feuilleter de temps en temps selon l’inspiration du moment, j’ai décidé de la lire sérieusement une bonne fois pour toute. C’est vrai, quoi, on parle de STAN THE MAN, là. On parle de la légende. On parle de celui grâce à qui PLUS RIEN NE SERA JAMAIS COMME AVANT. On parle de Stanley Martin Lieber, le co-créateur de super-héros aussi fameux que Spider-Man, les Quatre Fantastiques, Hulk ou Daredevil. On parle du père de l’univers Marvel !
« Stan Lee and the Rise and Fall of the American Comic Book », de Jordan Raphael et Tom Spurgeon, est donc une biographie du scénariste de comics le plus célèbre du monde. Dès le début, ils donnent le ton d’un ouvrage qui n’ira pas toujours dans le sens de l’histoire officielle. Pour les auteurs, Stan Lee est à mi-chemin entre Barnum et Disney. Un baratineur qui enjolive la vérité pour raconter des histoires plus efficaces. Stan Lee a imaginé les origines de centaines de super-héros. Il a même inventé la sienne ! Après une jeunesse difficile pendant la « Grande Dépression », le jeune Stanley Lieber passe de boulot en boulot. Sa famille sans le sou n’a pas les moyens de lui payer d’études à la fac. Son oncle Robbie Solomon lui file un coup de main pour entrer comme assistant (homme à tout faire) au service de Joe Simon et Jack Kirby chez Timely Comics…
Je dois encore lire le bouquin mais je sens que ça va être passionnant. Et maintenant, assez parlé. Excelsior !