« Kishotenketsu » : voici comment on appelle les vers de poèmes d’inspiration chinoise, comme le zekku (poème constitué de quatre lignes, chacune comprenant de cinq à sept caractères). Le « ki » se réfère au premier vers et le « sho » au suivant. « Ten » indique le tournant du poème et « ketsu » est le vers qui rassemble le poème en un tout et le conclut. Au Japon, ces quatre composants sont devenus les éléments de base de la structure du manga en quatre cases.
Ce petit paragraphe est tiré d’un bouquin que je suis en train de traduire pour les éditions Eyrolles : « Creating Manga: Stories » dans la collection « How to Draw Manga », écrit par Junichi Sugamoto.
Pour illustrer cette petite définition, je vous propose un yonkoma (strip vertical à la japonaise) d’un artiste récompensé par Shogun Mag pour son talent : Gueseuch. Il ne s’agit pas forcément du meilleur exemple mais ce strip me faisait marrer alors voilà, hop.