Aujourd’hui, j’ai participé à une rencontre scénariste / lycéens dans le cadre du club manga du CDI des lycées de Fumel. Il y avait une vingtaine d’élèves et ce premier contact a été très satisfaisant.
Ville de Fumel via kwout
Aujourd’hui avait lieu la première de mes trois interventions en tant que scénariste auprès du club manga des lycées de Fumel. On a discuté des lectures de chacun. Je ne surprendrai personne en annonçant les séries les plus populaires au sein des élèves que j’ai rencontrés : Naruto, Bleach, Deathnote. Un peu de GTO, de Samurai Deeper Kyo et de Full Metal Alchemist, pour faire bonne mesure. Un seul Dragon Ball. Pas de Cobra ni de City Hunter. Mes vieilles idoles en prennent un coup. Pas un euromanga / franga / manfra / manga français. Même pas Zeitnot, snif.
On a pas mal discuté de l’acte de lire un manga (ou lire tout court, d’ailleurs). Lire un manga, c’est suivre une aventure, accompagner un personnage et le voir évoluer, résoudre des problèmes, avancer dans la vie, atteindre ses objectifs, etc. Mais c’est aussi aller au-delà de cette simple histoire au premier degré. C’est capter le message de l’auteur. Et puisqu’on parle de l’auteur (ou des auteurs), c’est aussi s’intéresser à eux. Au contexte dans lequel ils ont créé leur œuvre. Et à l’époque, aussi. C’est s’intéresser au débat philosophique induit par la lecture de l’histoire. On se pose la question : et si on trouvait un cahier comme Light dans Deathnote ? Qu’est-ce qu’on en ferait ?
Dans un deuxième temps, nous avons parlé technique d’écriture, structure narrative, conception du récit, etc. L’un des objectifs de ces rencontres est l’élaboration d’une planche « manga » pour le festival des lycéens. Pour rechercher quelques idées à brancher sur notre protagoniste, on a conclu par une séance de brainstorming associée – bien sûr – à une carte heuristique !
Je vous raconterai comment ça a évolué après la prochaine rencontre dans deux semaines !