Les cygnes noirs, vous connaissez ? Je viens de lire un article extraordinaire sur la théorie du Cygne Noir.
En gros, ça parle de la théorie du chaos, des événements imprévisibles que personne – par définition – ne peut prévoir mais qui arrivent quand même. Un cygne, en principe, c’est blanc. Mais une fois sur je ne sais combien de milliers de naissance, il va y en avoir un noir. En gros, ça n’arrive jamais… sauf quand ça arrive. Les avions dans le WTC du 11 septembre 2001, c’est un sacré cygne noir, ouais. Et l’auteur parle aussi de types (des traders, par exemple) qui *parient* sur d’éventuels cygnes noirs qui impacteraient les milieux de la finance. Et là, le réflexe du scénariste se déclenche : ça ferait une bonne histoire, ça, non ?
Dans les exemples de cygnes noirs qui peuvent survenir dans une vie et la bouleverser, l’auteur donne même l’exemple de l’araignée radioactive qui pique Peter Parker et lui donne ses pouvoirs de Spider-Man. Deux cygnes noirs d’un coup. D’abord, la piqûre de l’araignée *radioactive*. Ensuite, le fait qu’au lieu de choper un cancer de la mort, notre gringalet à lunettes se transforme en athlète de compétition capable de soulever une voiture et de grimper aux gratte-ciels de New York !
Les cygnes noirs, concept développé par Nassim Taleb, reflètent des événements qui se situent en dehors de nos attentes habituelles, car rien dans le passé ne les laissait présager. Ils sont rares, imprévisibles, mais provoquent des conséquences d’une portée monumentale.
Comprendre cette théorie peut être très utile, surtout dans un monde imprévisible. Ça vous apprend à toujours être prêt pour l’inattendu et à vous adapter rapidement. Pour les scénaristes, ça signifie explorer des territoires inconnus, proposer des retournements de situation surprenants qui captivent l’audience.
Pour finir, chaque fois que vous pensez que tout est sous contrôle, souvenez-vous des cygnes noirs. Ils sont là, tapis dans l’ombre, prêts à surprendre même les esprits les plus préparés. Alors, en tant que créateur d’histoires ou simple observateur, gardez toujours l’esprit ouvert et curieux. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, vous serez le témoin d’un cygne noir dans votre propre vie !
Tout ça pour vous donner deux conseils d’imagineur :
- on trouve des idées de scénario partout,
- il faut toujours avoir sa casquette de scénariste sur soi (quand on lit un article, quand on se promène, quand on discute avec quelqu’un)…
On reparlera de tout ça quand mon projet « La Confrérie des Cygnes Noirs » verra le jour chez un éditeur (ne retenez pas votre souffle, j’ai lancé le projet depuis un quart d’heure).